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Article publié le 03/10/2020

«On s'est rué sur le PQ parce qu'on savait qu'on allait en chier»

Plus de six mois après le début de la crise sanitaire et tandis que la résurgence de l'épidémie ne fait plus aucun doute, Le Journal du Slip est allé à la rencontre des Français habitant dans les zones les plus exposées. Entre espoir et inquiétude, et s'ils se disent majoritairement prêts à un reconfinement, cette crise sanitaire marquera pour nombre d'entre eux le début d'une nouvelle ère. 



"On s'est rué sur le PQ parce qu'on savait qu'on allait en chier" résume philosophiquement Romuald Poussin, un Français pris au hasard dans la rue, à la sortie du Café des Sports de n'importe quelle ville. "La preuve, six mois après, on est toujours dans la merde ! ".

Si la résurgence de l'épidémie ne fait maintenant plus aucun doute, les discours  alarmistes des autorités n'ont pas manqué de créer un climat anxiogène voire mortifère chez les Français. Selon un sondage Tahiti douche - Le chat machine, ils sont ainsi 86 % à se dire "Inquiets" face à l'épidémie : 40 % "Inquiets, mais ça va quand même", 40 % "Tout à fait inquiets", et 6 % "Totalement flippés". "Mais le plus troublant dans ce sondage, ce sont les 14 % restants, qui semblent grave détendus du slip" s'étonne le sociologue Philippe Crevasse. 

Une inquiétude qui s'accompagne dans des proportions relativement similaires d'une certaine résignation, puisque 72 % d'entre eux se déclarent prêts à respecter un nouveau confinement. Pour autant, les Français que nous avons rencontrés ne disent majoritairement pas conserver de mauvais souvenirs de leur première période de confinement. "C'était magnifique de voir la nature reprendre ses droits, de voir ces canards marcher sur les Champs-Elysées... Moi j'ai vu une girafe traverser mon jardin. Elle s'est pointée un soir après un télé-apéro avec mes potes Gégé, Michou et Roro. C'est dingue comme elle ressemblait à ma femme ! " se remémore avec amusement le rougeoyant Gilbert Poulard, un ami de Romuald Poussin. "Moi, j'ai découvert que mon voisin jouait de la trompette toute la journée, ça a crée des liens très forts entre nous" se souvient pour sa part Hervé Mathout, un professeur de boxe. 

Certains aiment également évoquer des situations bien plus cocasses. "Ma voisine se balade toujours complètement à poil quand elle est dans sa salle de bains. Je ne m'en serais jamais aperçu si je n'étais pas monté sur le toit pour essayer ma nouvelle paire de jumelles achetée en ligne pendant le confinement. Au début j'étais presque un peu gêné, mais maintenant c'est devenu mon petit rituel du matin ! " s'enthousiasme Cyril Pincomplet.

Pour d'autres en revanche, la situation a été plus dure à vivre. "Mon chat m'a fait la gueule pendant des jours et des jours parce qu'il ne supportait plus de me voir glander en slip chez lui. Heureusement que j'ai repris le travail, parce que sinon, je crois qu'on allait direct au divorce ! " se rappelle avec émotion Stéphane Joyeux, un célibataire parisien, que nous soupçonnons également d'être homosexuel. 

Des tranches de vie dans lesquelles nombre d'entre nous se reconnaîtront et qui feront prochainement l'objet d'un ouvrage intitulé "Ma vie en slip, chroniques du confinement".   
 
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Catcha
le 03/10/2020
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J'attends le livre avec impatience







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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