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Article publié le 19/02/2019

La coupe mulet, faut-il légiférer ?

C’est un phénomène qui tend à prendre de l’ampleur, et qui commence à inquiéter les autorités. Selon les spécialistes, une vaste épidémie de coupe mulet serait à craindre dans les prochains mois, en l’absence de réponse pénale appropriée. En témoignent les incidents survenus récemment dans le sud-est de la France, jugés prématurément comme sporadiques. Si certaines associations plaident pour un usage récréatif de la coupe mulet, a contrario, le corps médical tire la sonnette d’alarme et met en garde contre ses effets nocifs sur la santé. Sollicité conjointement par les ministres de la Justice et de la Santé, le comité de bioéthique remettra un rapport au gouvernement dans les prochaines semaines.

Le week-end dernier, sur une plage de Palavas-les-Flots, les forces de l’ordre ont dû intervenir pour mettre fin à une violente altercation entre un jeune, porteur d’une coupe mulet, et un père de famille d’une cinquantaine d’années. Les deux hommes ont décidé réciproquement de porter plainte. Pour Serge Villebrequin, il s’agit d’un véritable outrage : « On était tranquillement allongés sur la plage, avec ma femme Monique et nos trois enfants, quand ce mec à la coupe mulet est venu s’installer avec sa cagole juste à côté de nous. Moi aussi quand j’étais jeune j’ai touché à la coupe mulet, on en connait les ravages, alors là, avec les enfants à côté, c’était juste pas possible, alors je lui ai dit de dégager. Comme il a pas voulu, alors on en est venu aux mains » se rappelle-t-il. Pour l’avocat de Kevin Martinez, le jeune mis en cause, il s’agit d’une atteinte aux libertés fondamentales de son client. « Mon client revendique pleinement le droit de porter une coupe mulet. C’est pour lui un choix délibéré, et non pas une oppression des fondamentalistes du revival de la pop culture des années 80 » déclarait-il aux micros de nos confrères de Radio Pastaga.

Il ne pourrait s’agir là que d’un banal incident, mais une multitude d’affaires du même type ont été recensées au cours des dernières semaines, au point de pousser les autorités locales à agir en urgence. Pour Gilbert Mouzague, maire de Balaruc-les-Bains, la situation n’était plus tenable : « Dès que j’ai eu connaissance de ces incidents, j’ai immédiatement pris un arrêté anti coupe mulet. Déjà qu’il y deux ans on a été emmerdé avec cette connerie de burkini, pas question que ça recommence maintenant avec cette coupe de beauf ».

Le sujet est en tous cas suffisamment sensible pour être actuellement entre les mains du Ministère de la Justice et celui de la Santé. Pour Nicole Belloubet, un projet de loi devrait être présenté au parlement très prochainement : « Nous avons l’intention de punir le port de la coupe mulet d’une amende de quatrième classe. Il s'agit très clairement d'un trouble à l'ordre public. En cas de récidive, l’affaire pourra être portée au tribunal correctionnel et déboucher sur une peine de prison. Le débat au parlement portera principalement sur cette graduation de la peine encourue ». Une position jugée « liberticide » par plusieurs associations prônant un usage récréatif de la coupe mulet.

Pour Kelly Matouse, porte-parole du collectif Le mulet libéré, la solution pourrait passer par un port de la coupe mulet limité au strict cadre familial et amical.

Pour le corps médical, le constat est sans appel. « Ça rend con » affirme sans détour Henri Carnassier, chef du service de neurologie interventionnelle à l’hôpital Necker de Paris. Il en constate tous les jours les ravages dans son service : « Dans les années 80, on ignorait tout ça. A l’époque, c’était jeune, c’était cool, c’était branché. Mais quand les footballeurs se sont tous mis à la coupe mulet, on aurait dû prendre conscience du danger. Il y a clairement eu une défaillance des services sanitaires de l’époque » consent-il à demi-mots. Les tests entrepris il y a quelques années ont par ailleurs permis de mettre en évidence que la coupe mulet, associée à d’autres comportements à risques tels que le port de lunettes double barres ou le port d’un bas de survêtement avec des claquettes, entraine d’irréversibles lésions au niveau du cortex cérébral, ainsi qu’une multitude d’autres troubles neurologiques majeurs.

Interrogé à ce sujet, le président Emmanuel Macron s’est montré confiant, assurant que le rétablissement du service militaire obligatoire devrait permettre de mettre fin à cette « épidémie de mulet ».
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Les commentaires des Slipeurs

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Antunes
le 19/02/2019
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On savait être des bogosses à l'époque

Itou
le 19/02/2019
Répondre
Lui aussi joue dans Top Gun 2







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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