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Article publié le 07/05/2023

Comment l'intelligence artificielle va révolutionner Le Journal du Slip

Depuis l'arrivée de ChatGPT, il ne se passe pas une journée sans que l'intelligence artificielle ne fasse les grands titres de la presse. En dépit de son adoption déjà massive, y compris auprès du grand public, ce nouvel outil au potentiel infini encore mal défini, suscite de nombreuses interrogations. Entre craintes et espoirs, de nombreuses voix s'élèvent pour en réclamer d'urgence la règlementation. Une véritable gageure pour les spécialistes. Dans l'attente, les acteurs de la presse et des médias semblent être en première ligne pour en subir l'impact. Guillaume Debazac, le Geek Suprême du Journal du Slip nous explique en quoi cet outil va révolutionner son journal. 

Le Journal du Slip : Bonjour Guillaume, vous revenez du Royaume-Uni, c'est là-bas que tout se passe en matière d'IA ? 
Guillaume Debazac : Non, j'y étais pour le couronnement de Charles III. Vous savez, Charles est un pote, il m'invite régulièrement pour des parties de chasse à courre dans la campagne anglaise, et le soir on festoie joyeusement autour d'un gigot à la menthe. En dépit de l'image que l'on peut avoir de la famille royale, ce sont des gens qui ont su rester très simples, comme tout le monde, ils ont aussi leurs problèmes de famille. Charles en ce moment, il est emmerdé avec ses gamins, entre celui qui a un balai dans le cul et le rouquemoute qui aime se déguiser en nazi... Après, je pars pour l'Elysée, on fête le sixième anniversaire de l'accession au trône d'Emmanuel 1er. On a prévu un pique-nique géant dans les jardins, avec une projection en plein air des meilleurs moment du quinquennat Hollande, ça sera un grand moment de détente. 

Le JDS : Pour en revenir au titre de l'article, en quoi l'intelligence artificielle va-t-elle transformer le Journal du Slip ?
GD : En machine à cash. C'est une véritable révolution qui va nous frapper, enfin plutôt vous frapper, moi je ne suis pas concerné. Grâce à l'outil que nous avons développé en interne, SlipGPT, nous disposons maintenant d'un potentiel de rédaction sans limite. Plus besoin de journalistes prétentieux et capricieux, et plus besoin de traducteurs pour alimenter The Journal of the Slip, notre déclinaison anglaise tant appréciée de Charles III. A terme, il ne restera plus que Monique à l'accueil, pour me préparer mon café tous les matins. 

Le JDS : Mon emploi est-il menacé ?
GD : Attends, je demande à SlipGPT... et la réponse est... Oui ! Tu passeras chercher ton solde de tout compte ce soir à la compta.  

Le JDS : Et pour quel motif ?
GD : Obsolescence programmée. En plus, SlipGPT m'a dit qu'il ne t'aimait pas, raison de plus. 

Le JDS : On termine quand même cet interview ?
GD: Evidemment ! A ton avis pourquoi je te paye encore jusqu'à ce soir ? 

Le JDS : Ne craignez-vous pas les conséquences sociales de ces mesures ? 
GD : C'est malheureusement inévitable. Croyez-bien que ça me brise le coeur de devoir tous vous virer, moi qui ai toujours pratiqué un management bienveillant en plaçant l'humain au coeur de mon projet. Mais ce qui me brise le coeur me remplit le portefeuille. Cet outil va me permettre de réaliser des gains de productivité sans équivalent, de générer une rentabilité des capitaux investis inédite, pour enfin maximiser le retour à l'actionnaire, c'est à dire moi-même. 

Le JDS : Mais ne pensez-vous pas que cette production d'articles à la chaîne par SlipGPT se fasse au détriment de la qualité des articles ?
GD : Mais dans quel monde vivez-vous ? Mis à part les abonnés du Monde, vous pensez que les gens lisent encore des articles ? Mais bien sûr que non ! Ils ne lisent que les titres. Depuis l'arrivée du smartphone, leur capacité de concentration a été réduite à néant. Ce qu'il leur faut, c'est toujours plus de volume, pour pouvoir scroller indéfiniment, quand ils sont dans les transports, quand ils sont aux chiottes, et pour passer le plus de temps possible sur leur portable à bouffer de la pub. Vous n'avez décidément rien compris, j'ai bien fait de vous virer.

Le JDS : C'est effrayant.
GD : C'est dingue le fric que je vais me faire.

Le JDS : Alors quels seront les prochains articles du Journal du Slip ? 
GD : Attends, je demande à SlipGPT... et donc les prochains articles du Journal du Slip seront :   
- La nouvelle mode des vêtements en papier-toilette : comment la crise de la COVID a révolutionné le monde de la mode.
- Les chats ont-ils des intentions malveillantes ? Une enquête approfondie.
- La vie secrète des plantes : enquête sur le potager qui parle.
- Comment survivre à une attaque de licornes : un guide pratique. 
- Les Aliens ont-ils enlevé mon slip ? Une étude approfondie de la vie extraterrestre.
- Interview exclusive : un chat parle de sa vie de famille avec un humain. 
 
Le JDS : Bon alors je vous laisse aller interviewer ce chat...
GD : C'est Monique qui s'en charge. Vous voyez, avec l'intelligence artificielle, ce sont les sans-grade qui vont prendre du galon. 
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Le Journal Du Slip
le 08/05/2023
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NDLR : les titres des prochains articles du Journal du Slip ont été générés par ChatGPT.







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Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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