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Article publié le 31/03/2022

Cryptomonnaies : faut-il investir dans le Slipcoin ?

A l'occasion de la tenue à Biarritz de la deuxième édition du salon Surfin' Bitcoin, nous avons rencontré Guillaume Debazac, le Guide Suprême du Journal du Slip, venu présenter son projet de cryptomonnaie, le Slipcoin. L'occasion pour nous de faire également le point sur l'actualité du Journal du Slip, sa ligne éditoriale, et tous les autres projets croustillants en développement. 





Le Journal du Slip : Bonjour Guillaume, avant de parler de votre projet de cryptomonnaie, comment se sont passées vos vacances ? 
Guillaume Debazac : Pas trop mal en vérité. Au début, je voulais partir quelques semaines en graisse avec Neymar, et puis finalement, j'ai préféré rester aux légumes. Le temps était plutôt maussade, mais pour une fois qu'on n'a pas eu le slip qui colle aux boules, on ne va pas s'en plaindre. J'ai quand même acheté un bloc wc Harpic fraicheur océane, ça m'a rappelé les plages bretonnes. Après, tout n'est pas définitivement perdu pour cette année ; mon coiffeur Sylvain, qui est homosexuel, m'a assuré qu'on aura droit à une très belle arrière saison. 

Le JDS : Votre actualité du moment, c'est votre projet de cryptomonnaie, le Slipcoin. Pouvez-vous nous en dire plus ?
GD : Votre actualité du moment ? Vous ne trouvez pas que c'est un pléonasme, ce que vous dites-là ? Le niveau s'est terriblement dégradé au Journal du Slip ! Dire qu'il y a quelques mois encore, c'était une publication intellectuelle de premier plan, décidément, tout part en quilles...

Le JDS : Je vous rappelle que c'est vous le Guide Suprême du Journal du Slip.
GD : Et alors ? N'essayez pas de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre, cela ne vous mènera nulle part. 

Le JDS : Le Slipcoin ?
GD : Ah oui. Le projet est né cet été. Je mangeais un couscous avec Sylvain Chirond, le serial-entrepreneur bien connu des lecteurs du Journal du Slip pour avoir développé l'application de location en ligne de chiots Doguber, et le site de rencontres pour fans des années 80 Partenaire particulier. En ce moment il travaille sur un projet industriel de cuisson à froid, sur le modèle du lavage à sec. C'est au moment où on commandait les loukoums, qu'il m'a soufflé l'idée du Slipcoin. Et puis finalement, cette idée a fait son chemin. Le Slipcoin n'est pas une cryptomonnaie à proprement parler, elle n'est pas assise sur une blockchain ; Il s'agit davantage d'un token qui permettra à notre média de se développer sur la base d'un modèle plus inclusif, d'une hybridation intelligente entre nos propres ressources et celles de nos slipeurs. D'aucuns pourraient penser qu'il s'agit là d'une aspiration chimérique, mais nous sommes tous animés d'un instinct grégaire, et le projet me paraît suffisamment fédérateur pour aboutir à une éclatante réussite collective de moi-même.

Le JDS : Vous êtes un connard prétentieux et pontifiant.
GD : Vous avez raison, il faut savoir rester humble, et surtout ne pas tuer l'ours avant de l'avoir vendu, parce que si personne ne vous l'achète après, vous l'aurez tué pour rien. Et puis franchement qu'est-ce que vous feriez d'un ours mort chez vous ? En plus ça doit peser une tonne ce truc. 

Le JDS : Au-delà de vos circonlocutions oiseuses, à quoi servira ce token ?
GD : Concrètement, les slipeurs, sur le modèle des mineurs du Bitcoin, pourront gagner des Slipcoins en écrivant des articles pour le journal ou en faisant du ménage et du repassage chez moi. Ils pourront aussi directement acheter des token sur notre site. Ces token leur permettront de participer à l'élaboration de la ligne éditoriale du journal, de voter pour les photos d'illustration des articles, ou de participer à des rencontres exclusives avec moi-même. Plus un slipeur aura de token, plus sa voix sera prépondérante. C'est un modèle communautaire, démocratique, et participatif, même si au final, c'est moi qui décide de tout. Le plus important, c'est que je me fasse du blé rapidement. 

Le JDS : Quelles autres belles surprises nous réservez-vous pour cette nouvelle saison ? 
GD : Nous continuerons de soutenir tous les projets qui ont vocation à renforcer notre position de leader de la presse libre en France et dans le monde, en axant par ailleurs davantage nos publications sur la thématique écologique. Cet été, l'urgence climatique est une nouvelle fois apparue comme une préoccupation majeure. A cet effet, nous allons produire le nouveau documentaire de Roland Climafond "Tout va bien Madame la banquise". Dans la même veine, nous diffuserons prochainement "Fils de poulpe", le documentaire de Sylvain Gingembre sur les océans, sources de toute vie. Un message qu'il a longuement porté au sein de l'association Le sushi libéré, avant de se lancer dans la défense des ours tués pour rien. Nous vous proposerons également "D'un Z qui veut dire zamio", un reportage édifiant sur Guillaume, un francilien au-dessus de tout soupçon, qui a transformé son salon en plantation de zamioculcas qu'il destine à sa consommation personnelle. En marge de nos publications traditionnelles, nous sommes pour la première fois associés à la prochaine édition d'Art Paris, qui se tiendra début septembre au Grand Palais Ephémère, sur le thème We art what we art. L'occasion d'un focus sur l'oeuvre de Jean-Marie Poulet, le spécialiste de la toile vierge. Il y exposera un ensemble de plus de dix mille monochromes blancs sur une surface de près d'un hectare. Une oeuvre singulière et déroutante, qui ne fait pas l'unanimité chez les observateurs, "contemplatif" pour Télérama, "chiant" pour le Parisien, "riche en fibres" pour Au Naturel magazine, j'ai tellement hâte d'y être ! 
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Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
Répondre
La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

Lolman
le 20/08/2018
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La grande concertation, un « Grenelle de la grenade », réunissant professionnels de la profession, acteurs locaux, pouvoirs publics et associations. « C’est une bonne chose cette concertation, ça va nous permettre de dire aux pêcheurs que la pêche c’est pas bien » s’enthousiasme Sylvain Gingembre, responsable du plaidoyer au sein de l’association Le sushi libéré. Interrogé à ce sujet en marge de son déplacement au forum de Davos, le président français Emmanuel Macron s’est dit favorable à un moratoire, tout en précisant qu’il n’en n’avait « strictement rien à foutre ».

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